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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 07:30

Ivan Rios est mort. La radio l’a annoncé il y a quelques jours. Daniel en a eu le souffle coupé. Il m’a regardé et a dit : « Cécile, Ivan est mort ! ». Ivan Rios était un membre du bureau politique des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie. Nous avions rendez-vous avec lui dans le petit restaurant d’un hameau du fin fond de la jungle quand, en février 2002, le processus de paix en Colombie a subitement été interrompu par le gouvernement.

 
Les FARC bénéficiaient alors d’une enclave grande comme la Suisse, démilitarisée depuis le 7 novembre 1998 pour être transformée en laboratoire de paix accueillant des conciliabules. Cependant, le 20 février, à 21H19, le président de la République de Colombie, Andres Pastrana, donna une allocution télévisée exceptionnelle : « J’ai décidé de mettre fin à la zone démilitarisée [pour mener les dialogues de paix], à partir de minuit. J’ai donné tous les ordres nécessaires aux Armées pour reprendre cette zone [aux guérilleros], en ayant une attention toute particulière pour la population civile ».
 
Ce que venait d’annoncer le numéro un colombien était la guerre. Ainsi, les douze coups de minuit sonnèrent le début d’une vaste offensive aérienne visant l’enclave concédée aux rebelles. Baptisée « Thanatos », du nom du Dieu grec de la mort, l’opération militaire s’attaqua à 85 cibles stratégiques au cœur d’une zone habitée par 100.000 civils. On ne les avait ni évacués, ni même prévenus…
 
Notre vol intérieur fut annulé.
Les jours suivant, Ingrid Betancourt fut empêchée par les autorités de rejoindre par les airs la commune qui avait fait office de lieu d’accueil des pourparlers. C’était une commune administrée par un maire de son parti politique. Ingrid ressentit légitimement le devoir de s’y rendre envers et contre tout -par la route- pour être solidaire de ses électeurs sous les feux. Elle fut alors kidnappée par les FARC dans un de leur barrage.
 
 
Le lendemain de l’annonce de la mort d’Ivan Rios à la radio, le quotidien La Vanguardia a publié cette photo :
 
ivan-rios-vanguardia.jpg
 
Je n’ai pu m’empêché de faire un rapprochement avec cette autre image devenue célèbre.
 
che-guevara.jpg
 
Politiquement correct ou pas, qu’importe, ce rapprochement n’est pas si impertinent : comme le Che, Ivan Rios a cru pouvoir imposer par la force ce qu’il entendait comme un projet de société idéal pour l’Homme, et il est mort de la trahison d’un de ses hommes appâté par une récompense en argent... l’un de ces Hommes.
 
Le photographe de l’AFP a –t-il perçu ce rapprochement ?
 
L’article de La Vanguardia précise :
Ivan Rios a été tué par son garde du corps. Celui-ci l’a flingué pendant son sommeil dans l’espoir de toucher la prime de deux millions d’euros promise par le gouvernement. Puis, il a coupé une main au cadavre pour l’amener à l’armée et ainsi prouver qu’il avait bien assassiné le bon guérillero. Le cadavre mutilé d’Ivan Rios a ensuite été déterré par l’armée colombienne sur les indications de son assassin.
 
La Vanguardia poursuit : des avocats se questionnent. La rançon promise pourra-t-elle être acquittée ? Le fait que l’Etat colombien paie deux millions d’euros pour récompenser un assassinat est-il légal ? constitutionnel ?

Durant les pourparlers de paix, Ivan Rios faisait un peu office d’attaché de presse dans la zone démilitarisée pour les négociations.
En 2001, Daniel avait traîné une bonne semaine à Los Pozos, le hameau isolé, lieu exact de la table des pourparlers. Il y séjournait dans une baraque en bois où une famille avait ouvert 4 chambres sommaires avec des moustiquaires. C’était en quelque sorte un gîte rural, version locale.
Durant cinq jours, Daniel resta le seul visiteur de ce patelin. Et pour cause, il ne s’y passait rien. C’était avant une grande réunion prévue avec des représentants de 22 pays « facilitateurs » de paix. C’est seulement à l’approche du rendez-vous qu’étaient arrivées en bus des familles de kidnappés. Après un voyage éprouvant, elles s’étaient installées dans la même « pension ». Les journalistes, eux, viendraient les jours suivants en avion et dormiraient à la ville voisine dans des hôtels.
 
A Los Pozos, se dressaient des bâtiments réservés aux Farc.
Ivan Rios y avait un bureau. Il y recevait surtout les doléances des habitants. Ivan Rios dormait dans un campement à quelques kilomètres dans la forêt et faisait tous les jours le trajet jusqu'à Los Pozos. Il déjeunait quotidiennement dans un petit restaurant que Daniel avait repéré.
Daniel y mangeait à une table. Ivan à une autre. C’est ainsi que leurs conversations ont commencé en fin de repas un beau jour. Ils discutèrent sur des images diffusées à la télé, puis, le lendemain, Ivan l’invita à boire un café dans son bureau.
 
Daniel qui était là un peu par hasard pour faire des photos des Farc y apprit alors qu’il y avait dans les jours suivants la grande réunion [Ivan Rios dû comprendre ce jour-là que ce drôle de journaliste fauché et mal informé n’était pas tout à fait comme les autres].
 
Daniel et Ivan « sympathisèrent ». L’un tentant d’apparaître comme un journaliste de gauche sans trop faire d’efforts. L’autre n’étant pas trop dupe, tentant d’apparaître comme un jeune guérillero intello et idéaliste, sans trop faire d’efforts non plus, laissant le journaliste pas trop dupe non plus. Bref, ils étaient sur la même longueur d’onde. Le courant passait.
 
Durant ce séjour, Daniel réussit à interviewer Joaquim Gomez, un leader des FARC. A l’époque, cette guérilla n’étant pas très en vogue, l’interview était sortie dans Croissance, une revue intelligente mais peu lue qui coula peu de temps après.
 
04.jpg
Anecdote, un soir, dans le fameux resto :
Daniel repère l’un des chefs des FARC en compagnie de sa femme et de sa fille, à une table. Il attend la fin du repas, se présente et demande l’autorisation de tirer un portait de famille. Le chef réplique : « Une photo de moi oui, mais pas de ma femme, ni de ma fille ! » Puis, le guérillero se lève et s’en va.
Mais Daniel voit par terre, sous sa chaise, une grosse liasse de billets. Visiblement, cette belle petite somme est tombée de sa poche. Lui qui, comme d’habitude, voyage avec très peu de fric, hésite, mais pas trop : « Là, faut pas rigoler ! ».
Il court donc après le guérillero «  Eh, viens, viens ! », lance-t-il, à ce chef étonné qu’un journaliste lui parle ainsi. L’homme revient sur ses pas, découvre la liasse et remercie Daniel chaleureusement. Voilà le photographe dans les papiers des Farc…
 
Par la suite, Daniel prendra tous ses repas ou ses cafés avec Ivan Rios. Ils commenteront la télé, discuteront politique, rigoleront, puis, échangeront pendant un an des emails. C’est grâce à ces contacts que nous avons convaincu un grand hebdo féminin de financer notre reportage sur les femmes dans la guérilla en février 2002.
 
Le 20, la guerre éclate. Puis Ingrid est kidnappée. La presse française ne porte plus le même regard sur le conflit colombien.
Malgré les conditions, nous séjournons tout de même quinze jours dans un campement clandestin de la guérilla.
Le magazine féminin qui avait aimé les portraits de guérilleras de Daniel prises à Los Pozos considérées « glamour », et qui nous avait envoyé pour cette raison continuer ce sujet, ne voulait plus voir que des images de guérilleras aux regards féroces, aux dents serrées, sans maquillage…
 
 
 
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 06:55
 
Non, ce n’est pas l’équipage du Basta éméché à la sangria ou traumatisé par la mésaventure avec la police barcelonaise qui décrète ce mauvais scénario de SF. C’est Jacques Atalli !
Bon, c’est vrai qu’il dit pas mal de conneries surtout ces derniers temps.
Mais là, Atalli mérite d’être écouté. 
Je décris un débat TV sur le plateau de Ce soir ou jamais (Incroyable ! à bord, dans notre marina à cartes magnétiques et caméras de vidéo-surveillance, nous avons wifi, donc nous pouvons podcaster !). Le débat réunit des futurologues. Nos sociétés vont s’orienter vers de plus en plus de peurs, donc de contrôles – d’où le pouvoir des assurances… etc  
Je cite Atalli : «  Nous irons vers une surveillance accrue. Et même une auto-surveillance. Nous aurons si peur de ne pas être conformes à la norme que nous surveillerons nos propres écarts à cette normalité »… Ainsi, nous vivrons dans l’illusion totale de notre liberté, étant seulement « libres de créer les conditions de la jouissance de notre servitude ». 
Ça y est : Basta est assuré chez un assureur dénoncé par Amnesty International pour ses investissements dans les mines antipersonnel... C'est idiot, nous réalisons justement une enquête (sur un tout autre sujet) pour la revue française d'Amnesty ! 
Quand ils n'écrivent pas dans les journaux des ONG, les journalistes sont de toute façon habitués à travailler pour des marchands de canon qu'ils le veuillent ou non.

Basta est donc assuré. Je ne détaillerai pas ici la globalité des démarches et des astuces qu’il a fallu trouvées pour que le bateau retrouve enfin la possession de son droit de circuler. Disons seulement que notre voilier a recouvré ses papiers.
Un autre intervenant sur le plateau, Joel de Rosnay, je crois, annonçait la web-résistance. Une sorte de bienveillance en réseau qui supplanterait finalement ce monde engoncé dans ces phobies. Et l’on irait vers l’assurance peer to peer d’internautes rebelles s’assurant entre eux… Des volontaires ?
CR
 
 02.jpg
 
Me reviennent à présent les paroles de Claude Bébéar qui, à l’antenne de France Culture, racontait comment, quand il était plus jeune, il avait pressenti que le développement industriel de l’après guerre allait être accompagné de prises de risque et donc, de l’assurance. Il se satisfaisait de sa bonne fortune … Il n’avouait surtout pas d’avoir su voir que tout entrepreneur industriel n’a pour but que de ne jouir d’un confort qu’après peut-être une prise de risque. Et c’est ce confort là qu’il faut assurer. Nous, qui refusions cet état, avons assuré Basta … responsabilité civile et enlèvement d’épave… chez AXA !
Sommes-nous plus responsables maintenant ? Peut-être que nous allons faire moins attention dans les ports puisque si nous abîmons un autre bateau ou blessons quelqu’un, c’est l’assurance qui paît ! Nous avions encore le choix dans les eaux françaises, maintenant non. Et nous allons avoir de moins en moins le choix.
DH
 
 
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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 09:00
Deux jours après son amarrage à Barcelone, Basta est immobilisé par la police. Son acte de francisation (les papiers du bateau) a été confisqué par les autorités. « Navegar = carcel », a précisé le chef de la police maritime d’un ton ferme.

 

Le 23 février sur Barcelone, il fait beau. Des dauphins sautent autour du bateau. Nous entrons heureux dans le premier port au Nord de Barcelone, le port Forum. Là, avant l’entrée d’une marina où sont stationnés des yachts aussi impressionnants que celui de Bolloré, un quai municipal borde un bassin de baignade, juste au pied de l’énorme panneau solaire qui surplombe le site.

 

A Barcelone, impossible de mouiller l’ancre dans un abri naturel, la côte est un cordon de plages droites. Ne sachant pas où nous allons trouver une place dans cette ville, ni à quel prix, nous nous amarrons à ce joli quai. On est bien. L’endroit est fréquenté le week-end par des familles du quartier populaire voisin. Juste derrière la marina VIP et les tours-hôtels quatre étoiles, se dresse des HLM. Leurs habitants viennent pêcher ou simplement prendre l’air sur notre quai.

D’emblée, le Basta attire. C’est sympathique. Et l’on se rend compte à quel point les gens sont peu habitués à voir de près des voiliers. C’est vrai : d’habitude ils sont isolés dans les enceintes de marinas surveillées.

Basta aime lui faire rêver gentiment les passants. 

DSCN0926.jpg

 

Nous avons tout rangé, déplié nos bicyclettes et partons explorer le bord de mer, puis le centre-ville. C’est un peu le début du voyage, notre première vraie escale… C’est dimanche, l’après-midi, les bureaux des marinas du centre-ville sont fermés. On verra plus tard pour se renseigner sur les tarifs. Après tout, le long de notre quai municipal, on se sent bien.

 

Cela se voit qu’il est municipal : la marina ne démarre qu’un peu plus loin derrière des barrières et des caméras de vidéo-surveillance, au-delà de bouées spécifiques. D’ailleurs, si personne de la capitainerie ne vient nous voir c’est bien parce que notre emplacement ne les concerne pas. (Ils confirmeront plus tard).

Voilà Daniel spéculant : « On va rester là un moment, personne n’y verra rien ! »

Sceptique, je me laisse convaincre par Diogène.

 

Diogène ? Daniel me raconte son histoire. C’est celle de l’autosuffisance ascétique du citoyen du monde qui satisfait seul les vrais besoins de l’Homme au mépris des servitudes extérieures et de la morale commune.

Le philosophe ascète était donc abrité dans son tonneau quand le grand Alexandre vint le voir. Diogène lui dit alors de se pousser : l’empereur lui faisait de l’ombre…

 

La seconde nuit, vers minuit. A bord de Basta, le long du quai municipal, l’équipage sommeille déjà.

Soudain : ça cogne à la coque. On entend grogner, gueuler. On est illuminé par un puissant spot. Daniel met le nez dehors : La police maritime.

 

« Que faites-vous là ? »

« Rien, on est juste amarré pour la nuit, on ira demain voir la capitainerie de cette marina. »

« Appareillage immédiat, suivez-nous ! Vous devez rentrer dans le port », ordonne le policier en chef, pas commode.

Daniel : « N’y –a-t-il donc pas un anneau de courtoisie quelque part ? ». Les policiers : « En France, même les chiens paient pour chier par terre ! »

Je pense au bon vieux Diogène face au grand Alexandre.

 

Basta est amarré illico entre deux yachts style Bolloré. Sous la pluie. A minuit.

Contrôle d’identité. Papiers du bateau. « Assurance ? »

« Pas d’assurance ! » En France l’assurance n’est pas obligatoire pour un voilier.

« Ici, c’est une infraction. Si vous naviguez : prison !»

Le bateau est immobilisé. Les documents sont confisqués. Théoriquement, jusqu’à ce que Basta contracte une assurance.

 

Pour au moins un mois, Basta est amarré dans la marina port Forum avec branchement d’eau, électricité, wifi et tous les services qu’il faut payer. Une carte magnétique personnalisée donne accès aux quais. Une musique jazzy de supermarché est diffusée en permanence sur les pontons.

 

Payer. Obéir au policier. S’assurer. Accepter qu’il n’y ai plus de place abri pour le navigateur en escale,  plus aucun anneau de courtoisie, ces amarrages gratuits qui honoraient les voyageurs. Il y a quinze ans, à bord de notre premier bateau sur lequel nous avons navigué six ans sans assurance, les Argentins nous avaient offert des anneaux de courtoisie. Pendant plus de six mois. C’était avant la crise.

Avant que les chiens ne paient pour chier par terre.

 

 

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 11:59
Non, nous n’avons pas retrouvé Ingrid Betancourt dans l’archipel du Frioul. L’équipage du Basta ne collabore pas encore avec le magazine « Choc » qui fait sa Une ce mois-ci sur ce titre : « on a retrouvé Ben Laden en Colombie ! » C’est juste un peu étrange d’écrire un article sur la guérilla des FARC dans une baie méditerranéenne. 

DSCN0891-BD.jpg

Une fois sur le pont, la tête sortie du bureau, les mots se croisent :
jungle… calcaire
otages… liberté
autorité… Basta !
armes… bateau
terroristes… pirates
Terroristes… belligérants ou insurgés ? (C’est le titre du papier – à lire dans REGARDS, le mois prochain)
Je pense aux jeunes guérilleras avec qui nous avons passé une dizaine de jours dans un campement clandestin des FARC. 

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C’était le mois où Ingrid Betancourt s’est fait kidnapper, en 2002. Elles étaient indécemment jolies ces « terroristes » de 16-17 ans, maquillées, avides de s’affirmer, lasses de tenir un balai et de garder des mômes dans une bicoque insalubre plantée dans un hameau lugubre où les hommes le soir se saoulent au comptoir, heureuses de tenir des « kalach », comme des mecs, d’être enfin considérées comme des mecs… 

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Se sentaient-elles vraiment plus libres dans la guérilla ? Libres de quoi ? De devoir retenir des otages ?
 
Après un rude hiver en Chaumontique, Basta a passé la dernière écluse, celle qui rallie le réseau fluvial à l’eau salée…
 
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Maté, le bateau fait des aller-retour entre le Vieux port et la baie de Pomègues, un mouillage isolé juste face à la cité phocéenne, face à la bonne mère.
 
DSCN0878-BD.jpg
Marseille, un séjour dense.
 
D’abord, la rencontre de ce jeune Tunisien de 17 ans.
« Le plus dur, dans la rue, c’est le froid, les flics et la dalle », soupirait-il. Il vagabonde souvent sur la jetée J4 à l’entrée du vieux port. C’est là, face au quai du ferry en provenance du « bled », au pied du Musée des Civilisations Europe Méditerranée, qu’il a souvent dormi sur un carton. Ce symbole des échanges qui ont enrichi les cultures du Maghreb et de l’Europe est pour lui une forteresse l’abritant à peine du vent. « J’ai parfois dormi dans des squats, mais les flics y font des descentes à la matraque », se plaignait-il. Abandonné par des parents divorcés, confié à une grand-mère vivant d’un maigre élevage de chèvres, il rêvait de travailler en France. Il avait 15 ans quand il a réussi à se cacher, de nuit, dans le containeur d’un camion au port de Tunis. Puis, dans le noir, il a senti que sa cachette se posait sur un cargo. Il a affronté la houle, impatient, avant de débarquer sur la pointe des pieds….

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Arrivés à Marseille, ces mineurs sans papiers errent des mois dans les rues quand l’Etat se doit de les protéger… (Un reportage à lire dans Témoignage Chrétien du 14 février)
 
Contre cette Europe-forteresse, contre les replis identitaires et religieux, nos rencontres de Méditerranéens « plus convaincus par le carrefour que le choc des civilisations », font toujours de bien… Ces portraits sont à lire dans « Sud Rebelle », une rubrique texte et photo publiée dans Regards tous les mois…
 
Une bonne adresse à retenir à Marseille :
Là juste derrière l’Eglise Saint Victor, notre amie Chrystel Olimé a ouvert une superbe boutique équitable avec pour seul capital une volonté à toute épreuve. Pangea est une association de loi 1901 qui offre une vitrine aux productions artisanales des communautés indigènes du Sud sans dénaturer leurs savoirs-faire ancestraux. Pangea est bien plus qu’une simple boutique : ici s’invente surtout de nouvelles expériences d’échanges entre les peuples. Pangea, c’est un laboratoire pour vraiment faire du commerce pas comme les autres.
 
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BASTA est en Bretagne...

Après 63 jours de mer depuis le Panama, Basta flotte sur la Vilaine.

Nous retapons dans le Morbihan une micro-ferme : https://microferme-bastardiere.fr/

Nous y accueillons désormais des Wwoofeurs. Venez nous aider contre gite et couverts !

https://wwoof.fr/host/6386-La-Bastardiere

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Découvrez notre premier périple de jeunesse sur notre voilier de 6m50 le "Bourlingueur", relaté dans deux numéros de Voiles et Voiliers de 1995 ici et .

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